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La pandémie brutale que personne n’osait imaginer

Dans La tristesse, le Canadien Rob Jabbaz nous tourmente avec un film que les plateformes de streaming refusent, n’osent même pas envisager.

Dans le scénario turbulent de l’ère post-pandémique, le cinéma trouve un espace pour explorer les abîmes d’atrocité psychosociale qui caractérisent cette nouvelle époque. C’est dans ce contexte qu’émerge The Sadness, un film taïwanais qui ose plonger dans les confins inquiétants de l’esprit et capturer l’essence brute du chaos. Dans un jeu magistral entre fiction et réalité, la mise en scène de Rob Jabbaz dresse un portrait sauvage et puissant de la condition humaine en ces temps incertains.

La Tristesse nous plonge dans un monde angoissant et sans foi ni loi après qu’une mystérieuse maladie commence à affecter la population. Cependant, il ne s’agit pas d’un simple film de zombies ; l’intrigue va bien au-delà. La maladie provoque non seulement une transformation physique, mais aussi une altération épineuse du comportement et du psychisme des personnes infectées. Les individus touchés par ce fléau sont plongés dans un état de perversité animé par leurs instincts les plus sombres.

Le film d'horreur sur les zombies que tu dois voir.

Au milieu de tout cela, un jeune couple est confronté à une épreuve extrême : se réunir au milieu du désespoir. La Tristesse nous transporte dans un paysage désolé où les rues deviennent un enfer féroce. Jabbaz présente une société débordante d’effondrement moral et existentiel, explorant la capacité de cruauté de l’humanité dans un contexte apocalyptique, alors que les protagonistes luttent pour survivre dans un tourbillon de meurtres, de tortures, de viols et de mutilations.

Plus d’une fois, tu voudras te couvrir les yeux, car La tristesse ne lésine pas sur la représentation viscérale de la violence. Le film présente des scènes d’une brutalité choquante et explicite qui cherchent à bouleverser le spectateur afin de démontrer jusqu’où la dépravation peut aller lorsque les structures sociales s’effondrent avec un récit gore.

Rob Jabbaz entremêle des éléments de films tels que. The Crazies (1973) et 28 jours plus tard (2002) de Danny Boyle, en les fusionnant avec les influences du cinéma moderne de zombies et d’infectés. Contrairement aux êtres monstrueux typiques qui cherchent à assouvir leur faim avec de la chair humaine, les infectés de La Tristesse aspirent à satisfaire leurs perversions – comme dans Shivers ou Rabid de David Cronenberg – dans une histoire de survie et de déchéance. Cette particularité donne au film un ton maladif, électrisant et extrêmement sombre qui ne trompe pas.

Le réalisateur n’est pas d’origine chinoise ou taïwanaise, lieux où se déroule le film. Malgré cela, le cinéaste canadien a trouvé sa place dans l’industrie après plusieurs courts métrages et une expérience dans le département animation. Son tout nouveau long métrage en tant que réalisateur s’accompagne d’une folie similaire qui marque son entrée triomphale dans l’univers cinématographique.

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Je suis Thomas, auteur chez sortie-cine.fr. Passionné de décoration, séries, films et technologie, j’adore partager mes découvertes et opinions sur les tendances et nouveautés dans ces domaines captivants.

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